Acronyme DREAM, l’art et la manière de réussir un brainstorming

« L’art naît de contraintes et meurt de libertés, » disait Michel Ange. A méditer…

 

Vous recherchez des pistes d’amélioration ou des solutions de rupture sur thème particulier ? Comment réveiller puis domestiquer l’imagination du groupe vers la résolution du problème ?

 

Justement, revenons un peu sur la phase de production d’idées au cours d’une séance de créativité, en explicitant l’acronyme DREAM.

 

D : Diverger (ou Délirer, plus familièrement) pour trouver des idées originales.

Le groupe doit se réunir dans climat de confiance et d’écoute réciproque pour accueillir et susciter des idées de plus en plus originales, surprenantes ou délirantes. Sans volonté d’imagination, les participants vont vite tourner en rond et sortir frustrés.

 

R : Respect des idées de chacun.

Nous jugeons toujours trop vite nos propres idées et celles des autres. Pour leur donner une chance de survie, il est impératif de suspendre tout jugement de valeur pendant la phase de production d’idées. Concrètement, il faut s’interdire tout commentaire sur une suggestion émise pour ne pas risquer de froisser ou d’inhiber un participant.

 

E : Ecrire toutes les idées.

Il est indispensable de noter toutes les idées émises, puisqu’il faudra ensuite les évaluer, les affiner et les combiner entre-elles, dans une étape ultérieure invitant, cette fois, à la critique (constructive).

 

A : Associer sur les idées des autres.

La dynamique de groupe repose sur la surenchère des propositions, sur le fait de rebondir sur les idées des autres en cherchant à les enrichir. Par l’association d’idée, le brainstorming révèle sa toute puissance : 10 cerveaux en réseau sont plus efficaces qu’un seul.

 

M : Maximum d’idées.

Il s’agit en effet de « mitrailler » un problème avec un maximum idées, dans un minimum de temps. Plus on en génère, plus on a de chance d’en avoir une bonne ! C’est comme pour les photos de vacances. C’est seulement en phase de sélection que l’on prendra le temps de commenter ou de discuter chaque suggestion.

 

Si l’élan collectif stimule la créativité individuelle, il peut aussi l’annihiler, c’est pourquoi l’animateur fera alterner des phases de réflexion collective et individuelle pour laisser chacun cogiter en silence pendant quelques minutes, surtout en début de séance.

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Photo Flickr de Addicted2Addiction