Le brainstorming, un vrai outil professionnel
Nous avons vu dans le précédent billet qu’une séance de créativité obéissait à des règles strictes, résumées dans l’acronyme DREAM.
Parce que beaucoup d’entreprises n’appliquent pas ces consignes, le brainstorming souffre de sa caricature, comme nous l’explique justement Guy Aznar : « Un flou, qui consiste à appeler brainstorming une réunion informelle de personnes où, dans un temps limité, sans animation, sans formation, sans méthode, chacun est invité à dire « n’importe quoi » et, si possible, des énormités pour faire rire les autres. C’est la description que font du brainstorming des gens qui le critiquent mais qui vraisemblablement n’ont jamais lu le livre d’Osborn, ni assisté à une réunion de créativité de leur vie. » (*)
Dans tous les cas, la réunion est conduite par un animateur maîtrisant les techniques de créativité, il peut donc briefer les profanes et orienter la manoeuvre.
Il est également apte à créer une ambiance générale tonique et ludique.
Rappelons que l’animateur agit dans le cadre d’un plan général, dont la génération d’idées n’est qu’une étape d’un processus qui comprend : exposé des faits, reformulation du problème, génération d’idées, sélection, puis synthèse et mise en forme des concepts… (nous en reparlerons).
(*) Guy Aznar, fondateur de CréaFrance et auteur de « Idées – 100 Techniques de créativité », Ed. d’Organisation (2005)
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Photo Flickr de Theimagegroup
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